- La République
autocratique du Luabongo du roman sera une république dirigée par une
bande mafieuse. Il s'agira, bien évidemment (Vié ba Diamba ne s’en sera jamais vraiment caché), de la République démocratique du Congo, RDC;
- La République d’Awoyo sera
la République togolaise
- Le Royaume de Jupiler sera
la Belgique
- Expo (ex-Poto moyindo) ou Mboki (Mboka
ya ba ndoki) sera la ville de Kinshasa
2. Quelques personnages
importants (1) du roman « Sorciers, services et
crapuleux » (http://sosecra.blogspot.be/) et
leurs interprètes supposés
- La Malibran :
Wivine Mumba Matipa.
Ancienne ministre de la Justice de
la Haute Hiérarchie, La Malibran sera chargée de donner des apparences de
droit (un « emballage juridique ») à différents actes de brigandage judiciaire et pénitentiaire (complots policiers et
judiciaires, procès bidon et condamnations arbitraires, maintien en détention
des prisonniers amnistiés).
- Le général *** :
Timothée Mukunto Kiyana.
Inquisiteur militaire (auditeur
général) chargé des basses besognes de la Haute Hiérarchie (complots
sécuritaires, instrumentalisation de la justice militaire), le général*** sera
un ancien « compère » du colonel Charles Alamba au sein de la Cour
d’ordre militaire (élimination du
commandant Masasu, etc). Pour complaire à la Haute Hiérarchie, le
général*** « montera un coup » avec les Services spéciaux de la
PNC (avec les mêmes officiers que ceux qui seront accusés du l’assassinat de
Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana) et fera jeter aux oubliettes Mopoie et
Bangazegino. De connivence avec Isengrin, l' administrateur général de l’ANR, le général***
s'opposera obstinément à la libération de Mopoie et Bangazegino et les
poursuivra d'une haine féroce, rageuse et personnelle... une haine
croissant à proportion de leur résistance.
- Mbweta :
Tharcisse Thambwe Mwamba.
Ancien "dignitaire" du
mobutisme et du RCD (dont les talents de retourneur de veste et de chauve-souris lui valent les surnoms de Judas ou de Corbillard)…et devenu ministre de la
Justice de la Haute Hiérarchie. Expert en "enfumage", opportuniste et prétentieux, Mbweta reprendra la charge et les
"missions indignes" précédemment dévolues à La Malibran
- Shabbo :
Evariste Boshab.
Juriste intriguant et
constitutionnaliste félon (auteur de nombreux « coups d’Etat
constitutionnels » tendant à établir,
au bénéfice de la Haute Hiérarchie, une forme de "dictature
constitutionnelle"), Shabbo sera le ministre de l’Intérieur de la Haute
Hiérarchie (remplacé ensuite par Emmanuel Ramazani Shadary tout en ayant
conservé un important pouvoir de nuisance), chargé de la répression des
manifestations de mécontentement populaire, tant dans grandes villes que dans
les milieux ruraux (dans les provinces kasaïennes particulièrement).
- Isengrin : Kalev
Mutond.
Administrateur général de l’Agence
Nationale de Renseignement (ANR), Isengrin sera le patron des
« services ». Chef de brigands
(instigateur, ordonnateur et/ou vérificateur d'actes de brigandage en tous genres commis sous son autorité:
brigandage policier, politique, constitutionnel, électoral, diplomatique,
sécuritaire, militaire, judiciaire, pénitentiaire et autres agissements en
marge de la loi), Isengrin sera le grand organisateur de coups montés et de
crimes d'Etat au bénéfice de la Haute Hiérarchie.
- Ya Mwilan : Néhémie Mwilanya.
Ame
damnée et directeur de cabinet de la Haute Hiérarchie, Ya Mwilan aura
supervisé la mise en place d'une Cour Constitutionnelle... dont les arrêts
transgresseront régulièrement les dispositions d'une Constitution qu’elle
aura reçu pour mission légale de protéger. Ya Mwilan sera l'homme qui
parlera à l'oreille des procureurs et des juges (CSJ, Cour Constitutionnelle et
autres instances judiciaires) et leur donnera des injonctions.
- Tshaku : Lambert Mende Omalanga.
Egalement
appelé Goebbels, Buka Lokuta (2ème du nom) ou "le
Vuvuzélateur",», Tshaku sera le menteur public et ministre de la
propagande de la Haute Hiérarchie. Tshaku sera féru dans l'art du brigandage
intellectuel, du bourrage de crâne, de la contrevérité, de l'imprécation,
de l'anathème, de la campagne de dénigrement.
- Cravate rouge :
Augustin Matata Ponyo.
Premier ministre-larbin de la Haute
Hiérarchie, Cravate rouge sera remplacé successivement par une marionnette
(Badibanga) et une girouette (Tshibala), ayant tous fait allégeance à la Haute
Hiérarchie.
- Bouki l’Hyène :
personnage collectif.
Représentant
l’ensemble des politiciens affairistes et prédateurs qui grenouillent autour de
la Haute Hiérarchie, Bouki l’Hyène
alias "L'Affairé" ou "Le Ventriote » sera chargé de gérer,
pour le compte de la Haute Hiérarchie, différents trafics,
"protections", affaires juteuses et autres actes de brigandage
économique, social et culturel: détournements de fonds publics, opérations
retour et blanchiment d'argent, trafics d'armes, de bois rares et de minerais
précieux, abattage d'espèces "en danger", prospection pétrolière dans
les parcs naturels, expropriation des paysans de leurs terres ancestrales,
- Haut-Sommet :
André Kimbuta Yango.
Gouverneur de la ville capitale et siège des principales institutions de la République pour le compte de la Haute Hiérarchie, Haut-Sommet, alias"Ya André", aura pour rôle de restreindre les libertés
publiques (interdire les manifestations, meetings et réunions, etc)… et de
calmer la colère de la population après les massacres perpétrés par les corps
habillés en bleu ou en kaki chargés de faire respecter ces interdictions.
- Nyamakan :
Célestin Kanyama Tshishiku,
Général de la police, communément
appelé « Esprit de mort », Nyamakan sera chargé
particulièrement de terroriser la population de la capitale de la république et de l’empêcher de se révolter
- Haute Hiérarchie :
Joseph Kabila Kabange,
Président de fait d'une république
qui se prétendra démocratique (mais qu'on qualifiera plutôt de post-démocratie
ou de "dictature constitutionnelle"), la Haute Hiérarchie sera le "Capo di tutti capi", le
commandeur de tous les « sorciers » (2). Assisté par une Force
publique surdimensionnée (armée, police, "services"), la Haute
Hiérarchie siégera à la tête d'une classe dominante "mafieuse" et
improductive qui s'appropriera l'Etat et le vampirisera... et dont les membres
(politiciens professionnels d'une soi-disant majorité ou d'une prétendue
opposition, officiers généraux mercenaires et administrateurs des
« services » magouilleurs, autorités territoriales et
hauts-fonctionnaires prévaricateurs, magistrats aux ordres, professeurs
d'université courtisans et dévoyés, etc) seront tous, à des degrés divers,
des « sorciers » prédateurs et affairistes : prête-noms
d’opérateurs économiques extra-nationaux, entremetteurs, commissionnaires,
escrocs et trafiquants en tous genres, attributaires de marchés publics de
complaisance, etc). La Haute Hiérarchie fixera
la répartition des charges, octroiera et retirera les faveurs, percevra sa dîme
sur tout ce qui se vend, s'achète ou se produit, s'importe ou s'exporte dans la
République. La Haute Hiérarchie sera, ès fonction et qualités, le
responsable principal de tous les crimes d'Etat organisés par des
"services" relevant de son autorité et de tous les actes de
brigandage (brigandage sécuritaire, policier et militaire, brigandage
judiciaire et pénitentiaire, brigandage constitutionnel, législatif, électoral,
politique, économique, social, financier, etc) commis par les
"sorciers" affidés ou inféodés qu'il aura installés et mis à son
service et/ou qui seront accomplis ou réalisés sous la direction de
"crapuleux" obéissant à ses ordres secrets et chargés de réaliser ses
desseins inavouables.
3. Les deux
personnages principaux du roman « Sorciers, services et
crapuleux » (http://sosecra.blogspot.be/), incarnations
de la résistance à l’autocratie, sont :
- Mopoie
- Bangazegino
Vié ba Diamba ne peut toujours pas
dévoiler l’identité supposée de Mopoie et Bangazegino, devenus depuis de
nombreuses années (parmi tant d'autres) des prisonniers personnels de la Haute
Hiérarchie et l’incarnation de la résistance à l’autocratie
Un « complot policier »,
rappelons-le, a été monté et exécuté contre Mopoie et Bangazegino par
l’auditorat militaire et les "services spéciaux" de la Police.
Ce « complot policier » a
été suivi d’un « complot judiciaire » : un procès bidon et une
condamnation de civils par des tribunaux militaires obéissant aux ordres du
général***
Bénéficiaires d’une loi d’amnistie
entrée en vigueur en février 2014… Mopoie et Bangazegino sont toujours, à
l’heure actuelle, maintenus arbitrairement en détention au CRPK (Centre
pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa), communément appelé « Prison
de Makala »… et appelé, dans le roman, Université de Makala parce que Makala est devenu un haut-lieu de résistance
à l'arbitraire (3) !
Mopoie et Bangazegino, tout comme
les autres prisonniers politiques (ou "emblématiques" comme le
ministre de la Justice l'a déclaré devant les députés) des pavillons 1 et 8, n'ont pas
- C'est quand même très
"curieux", non ? On pourrait se poser quelque questions !
été « libérés » lors de
l’attaque de la Prison de Makala par un "groupe de personnes" non
autrement identifiées, en date du 17 mai 2017
- Vié ba Diamba
L’auteur du roman « Sorciers,
services et crapuleux se décrit de la façon suivante : «Je signe
Vié ba Diamba lorsque je fonctionne comme pousse-pousseur, taxi-writer ou "écrivain public" et que j’écris (et que, pour des raisons évidentes de
sécurité, je suis seul à parapher au nom de tous) des textes qui me sont dictés
ou directement inspirés par des "familles", des proches ou des
amis, frères et sœurs du Congo... Celui de Patrice-Emery Lumumba !, et,
plus particulièrement, par de nombreux activistes, convaincus et déterminés,
dont je partage la vision d’avenir et m’efforce (dans la mesure de mes "capacités littéraires" et compte tenu de ma façon très particulière de concevoir le roman: un roman en ligne, un roman collectif, un roman by goal et un roman-guérilla...) d’exprimer l’exigence de changement, de porter la parole
qui libère et de propager les rires qui soulèvent… »
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(1) Souvent
« interchangeables », certains d’entre eux ont quitté le devant de la
scène ou ont changé de poste. Même en coulisses, appartenant toujours à la même
« bande mafieuse », leur pouvoir de nuisance demeure considérable
(2) Un sorcier, c’est quelqu’un
qui a le pouvoir mais dont il n’est pas évident… d’une part, qu’il l’a reçu du
peuple et, d’autre part, qu’il l’exerce de façon transparente, au nom du peuple
et dans l’intérêt de tous. Les "sorciers" agissent dans la
pénombre et la dissimulation, leurs pouvoirs s'exercent en dehors de toute
traçabilité démocratique.
(3) "Université
de Makala", pourquoi ? Parce qu'on découvre à Makala une grande
concentration d'esprits combatifs et créatifs, courageux et
déterminés ! Parce que s’y retrouvent, tôt ou
tard, tous ceux qui résistent à
l'arbitraire et s'opposent à la dictature des sorciers, des
« services » et des crapuleux ! Parce que ces résistants
sont aussi des citoyens qui réfléchissent à l'avenir du
pays ! Et, sans doute aussi, parce que Makala est un
des seuls lieux publics de la République autocratique du Luabongo où on puisse
encore penser et s'exprimer librement sans courir le
risque d'être embastillé !
Ndlr : Vous êtes perdu(e)s ?
Et vous vous demandez où trouver un plan de la ville, un menu de la semaine ou une table des matières quelconque… et comment avoir accès à chacune des différentes séries de séquences du buku « sorciers, services et crapuleux » ?
Problème ezali te, cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/
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